En Martinique, le bèlè, une tradition musicale et dansante, trouve ses racines dans l’époque esclavagiste. Cette forme musicale, composée de percussions et de voix, est assurée par le duo tambour – tibwa accompagné de chants en créole martiniquais.

La danse se pratique en quadrille double avec quatre couples, établissant un dialogue entre les danseurs et le tanbouyé, qui joue des rythmes en harmonie avec les pas des danseurs. Les textes chantés, en créole martiniquais, suivent un style responsorial, où la première phrase du soliste est reprise en chœur par le groupe des répondè.

Le ti-bwa, joué par un ti-bwatè à l’arrière du tambour bèlè, intervient une fois que le soliste et les répondè ont entamé le chant, marquant le tempo et indiquant la forme musicale à interpréter (béliya, bèlè, granbèlè, etc).